Toutes les définitions suivantes se retrouvent dans l'article 1er de la loi N° 14/003
du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature
Une aire protégée est un espace géographique clairement
défini, reconnu, consacré et géré par tout moyen efficace,
juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de
la nature ainsi que les services des écosystèmes et les valeurs
culturelles qui lui sont associées
Une réserve de biosphère est une catégorie d’aires protégées
créée par l’autorité compétente et reconnue par l’Organisation des
Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture pour
promouvoir un développement durable basé sur les efforts combinés
des communautés locales et du monde scientifique
Une réserve de chasse est une catégorie d’aires protégées ou
zone intérieure d’une aire protégée dans laquelle les activités de
chasse sont interdites en vue de favoriser la reproduction de la
faune sauvage
Une réserve forestière est une forêt ou partie de la forêt
classée conformément à la législation en vigueur dans le but de
sauvegarder des faciès caractéristiques ou remarquables des
peuplements d’essences indigènes et d’y assurer l’intégrité du sol
et du milieu
réserve naturelle intégrale : catégorie d'aires protégées qui
sont mises en réserve pour protéger la diversité biologique et
aussi, éventuellement, des caractéristiques géologiques et/ou
géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts
humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la
protection des valeurs de conservation
LA RESERVE DE BIOSPHERE DE LA LUKI
Le Domaine et la Réserve de Chasse de Bombo-Lumene ont été
créés respectivement par Arrêté 07 du 10 février 1968 pour la
partie « Domaine » et par Arrêté 00621 du 16 avril 1976 pour la
partie « Réserve » implantée en son sein. L'étendue totale du
Domaine est d'environ 350 000 ha. La Station de Bombo-Lumene est
située à 150 km de Kinshasa, sur le plateau des Batéké.
LE DOMAINE DE
CHASSE DE BOMBO LUMENE
Le Domaine et la Réserve de Chasse de
Bombo-Lumene ont été créés respectivement par Arrêté 07 du
10 février 1968 pour la partie « Domaine » et par Arrêté
00621 du 16 avril 1976 pour la partie « Réserve » implantée
en son sein. L'étendue totale du Domaine est d'environ 350
000 ha. La Station de Bombo-Lumene est située à 150 km de
Kinshasa, sur le plateau des Batéké.
Gestion financière et budgétaire
Bombo Lumene reçoit du Gouvernement de la RDC une subvention
destinée à la paie de salaires des agents.
Partenaires
Bombo Lumene bénéficie de l'appui des ONG et le partenaire «
GIZ » Bombo Lumene fait partie des sites qui seront
éventuellement appuyés par l'Union Européenne dans le cadre
de son programme en faveur du secteur environnemental de la
RDC.
La biodiversité
La faune
Lors de sa création, Bombo-Lumene possédait une faune riche
et variée propre aux savanes : éléphant, buffle, hippopotame,
cobe Défassa. Guib harnaché, céphalophe de Grimm. Lion... La
pression humaine doublée d'un braconnage intensif provenant
de chasseurs de Kinshasa et des environs ont largement entamé
ce potentiel faunistique de sorte que ne subsistent que
quelques populations décimées de buffles, d'hippopotames, de
guibs harnachés et de céphalophes de Grimm. Le lion et
l'éléphant ont disparu de ce site (le lion depuis 1975).
Le Domaine est un lieu privilégié pour l'observation de
l'avifaune qui est restée relativement abondante et variée
avec des espèces comme l'outarde, la cigogne, le franco lin,
la perdrix, la tourterelle, et bien d'autres. DC.
Les habitats
Le plateau des Batéké dont fait partie le Domaine de Chasse
de Bombo Lumene constitue une vaste surface plane sur des
sables ocre. Le plateau est entamé profondément par des
vallées encaissées coulant du Sud au Nord, dont les rivières
Bombo et Lumene qui ont donné leur nom au Domaine de chasse.
Du fait des sols sablonneux, la végétation des plateaux est
surtout caractérisée par une savane arbustive à Hymenocardia
acida, Crossopteryx febrifuga, Annona senegalensis et Vitex
madiensis alternant avec une savane herbeuse à Loudetia
demeusii, Ctenium newtonii et Laudelphia lanceolata. Les
cours d'eau sont bordés de galeries forestières dont le
développement varie selon les lieux. Ces habitats
sont encore intacts mais présentent de dégradations
prononcées sur la route de Buantaba en ce qui concerne la
savane, et le long des rivières Lufimi, Bombo et Lumene
s'agissant des galeries forestières.
Menace à la biodiversité
Les menaces qui affectent directement ou indirectement
l'intégrité de Bombo Lumene sont :
Le braconnage intensif par les populations
riveraines et les chasseurs en provenance de Kinshasa.
Les exploitations forestières spécialement en ce
qui concerne la coupe de bois pour la carbonisation et le
bois de chauffe et qui détruisent les habitats ;
L'agriculture (fermes) surtout le long de la route
Buantaba et les feux de brousse incontrôlés.
Les installations humaines sous le prétexte de
récupérer les terres des ancêtres.
Les limites non clairement identifiées et
respectées.
Le tourisme
La présence des oiseaux et le repeuplement du Domaine en
espèces encore présentes (buffle, hippopotame) ainsi que des
paysages exceptionnels constituer des atouts que le Domaine
offre dans le cadre d'un marketing écotouristique.
L'accès facile et la proximité de la ville de Kinshasa à 150
Kms.
La conservation communautaire
Relance du tourisme avec la rénovation de la base
d'accueil
Mise en œuvre d'une réelle politique de gestion de
Bombo Lumene en partenariat avec les populations locales
(partage concret des recettes issues du tourisme)
La mise en place d'un partenariat avec le secteur
privé basé sur un cahier des charges précis incluant des
obligations en matière d'emploi et de formation des
populations locales. Ce partenariat permettrait de
revitaliser l'accueil sur place (logement restauration).
Aspects socioéconomiques et politiques
Le climat socioéconomique et politique dans le secteur de
Bombo Lumene n'est plus détendu au regard des rapports entre
les autorités du Domaine d'une part et les différent!
Autorités coutumières du Plateau de Batéké et les populations
locales, d'autre part. Ceci est dû à la forte pression que
les autochtones, qui sont généralement pauvres, exercent, de
plus en plus dans le site (champs, charbon de bois,
braconnage). La création et la création et la mise en place
des comités de dialogue regroupant les partenaires locaux et
les responsables Domaine à travers lesquels les questions se
rapportant à la gestion du site seraient débattus réduiraient
à coup sûr les tensions latentes du moment.
LA RESERVE DE LA FAUNE A OKAPI
Cette réserve a été créée par l´Arrêté N° 045 du 2 mai 1992. D'une
supérficie de 13.726 km², elle est localisée dans la province
d'Ituri, dans les territoires de Mambasa et de Wamba. Sa
flore est constituée d'une savane boisée, de la forêt humide, et la
forêt à Gilbertiodendron dewevrei (Forêt “mbau”) La faune
est principalement constitué de : okapi, éléphant de forêt,
chimpanzé, différentes variétés de singe dont spécialement le singe
de l´Hoest, paon congolais, lion, léopard, buffle, céphalophes,
hippopotame, chavrotain aquatique, etc…
LA RESERVE DE
FAUNE A OKAPI
Cette réserve a été créée par l´Arrêté N° 045 du 2 mai 1992.
D'une supérficie de 13.726 km², elle est localisée dans la
province d'Ituri, dans les territoires de Mambasa et de
Wamba. La réserve abrite un des derniers grands
mammifères découverts sur la terre. L'okapi ne vit
exclusivement dans cette région dans la nature. On en compte
à l'état sauvage entre 10.000 et 35.000 individus. C’est une
espèce protégée depuis 1993. L’animal figure sur la liste
rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la
conservation de la nature (UICN). Son habitat est de plus en
plus restreint. Même à l’intérieur de la réserve d’Epulu,
l’okapi est victime du braconnage.
Faune
On trouve principalement ces espèces : Okapi, éléphant de
forêt, chimpanzé, différentes singes de singe dont
spécialement le singe de l´Hoest, paon congolais, lion,
léopard, buffle, céphalophes, hippopotame, chavrotain
aquatique, etc…
Infrastructures
Les bâtiments centraux, les routes et les ponts sont en
mauvais état. On y trouve une piste d´aviation et quelques
routes carossables. La station de capture et
domestication d´Okapi et d´autres mammifières existe. Il ne
subsiste que moins de 4 postes de patrouilles et le
guest-house a été détruit.
Personnel
62 personnes sont affectéees à cette réserve, soit 231
km²/garde. Ils son en nombre insuffisant et n'ont pas une
formation adéquate. De l'avis du chef de site et
de la lecture des rapports antérieurs, la faune a
sensiblement diminué. Due principalement au braconnage, cette
diminution a différemment affecté les espèces. Les unes sont
devenues rares (dans l’ordre décroissants : éléphant, buffle,
chimpanzé, antilope rouanne, antilope, antilope noire, lion)
tandis que les autres continuent encore à être fréquemment
observées (soit vivants ou soit au niveau de différents
marchés) dont, dans l'ordre décroissant, l’hippopotame, le
crocodile, le cob de Vardon, le cercopithèque (sp.), le
potamochère, le sitatunga. Ceci donne une idée sur
l'abondance relative des espèces de faune au DC Luama/Nord.
Enjeux
Le braconnage y est intensif pour les grands mammifères,
éléphants, buffles, okapi principalement et des singes. En
plus la présence de multiples groupes armées spécialisés
danss ll'exploitation de l’or et du coltant ne favorise pas
la survie de cette réserve. Pire, lutte
anti-braconnage est rendue impossible par l’absence de moyens
et la situation actuelle. Le 24 juin 2012, les miliciens
Maï-Maï du chef Morgan ont surgi à la station d'Epulu et ont
tué 15 okapis qui y étaient gardés depuis 1987. Ils ont
également brulé les bâtiments de la sation avant de partir.
Travail communautaire
Existence des Comités locaux de consultation établis dans les
environs de la Réserve
Le tourisme
Le site pour le camping fonctionnnait mais, il est
actuellement en veilleuse à cause de la situation instable
qui y subsiste depuis quelques années.
La recherche
Le CEFRECOF (Centre de Formation et de Recherche en
Conservation Forestière) doit être réhabilité