Conserver et Protéger la nature est également un devoir moral dont
devrait s'acquitter chaque citoyen.
Et cela passe aussi par
toi.
Dr Past. Cosma WILUNGULA
Directeur général de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN)
S.E. Monsieur Antoine-Félix TSHISEKEDI
Le président de la République lors de son allocution télévisée du 18 mars 2020
La direction de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) au Parc National des Virunga (PNVi) porte à la connaissance des personnes qui se sont portées candidat(e)s aux tests d'admission au métier d'éco-garde que l'échéancier de sélection est modifié en raison du nombre très important de candidatures qui ont été reçues. C'est une nécessité pour assurer la rigueur et la qualité du processus de recrutement. Les dates limites des dépôts des candidatures étaient d'abord fixée de la manière suivante :
Les candidat(s) retenu(s) après le dépouillement des dossiers sont appelés au fur et à mesure pour participer aux tests de présélection. L’affichage se fait dans les communautés riveraines du parc (bureaux de l’ICCN, Chefferies, Bureaux de l’ONEM, lieux de passage fréquents, etc). Les tests de présélection sont planifiés comme suit :
La liste des candidat(e)s retenu(e)s pour les tests de sélection sera publiée vers la mi-janvier. Les résultats seront aussi publiés par voie d’affichage dans les communautés riveraines du parc. Les tests de présélection sont planifiés comme suit :
La liste des candidat(e)s retenu(s) pour la formation sera publiée début avril. La formation commencera le 01 mai 2021.
Sur invitation du Secrétariat général de la CEEAC, il s’est tenu par visioconférence, les 15 et 16 juillet 2020, la réunion des Experts en prélude à la réunion conjointe des Ministres en charge des Forêts, de l’Environnement et de la Planification des Etats membres de la CEEAC sur la concertation pour l’affectation d’une partie des allocations concessionnelles du FAD-15 et des autres guichets au financement de la 2ème phase du Programme d’Appui à la Conservation des Écosystèmes du Bassin du Congo (PACEBCo-2). Cette réunion a été organisée en collaboration avec le Ministère en charge des Forêts de la République Gabonaise et la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).
L’objectif principal de la réunion était de statuer sur les modalités d’affectation d’une partie des allocations concessionnelles du Fonds Africain de Développement quinzième cycle (FAD-15) et des autres guichets des Etats membres de la CEEAC au financement du PACEBCo-2. Plus spécifiquement, il a été question de :
Les experts des Etats membres de la CEEAC suivants ont participé aux travaux techniques : Angola, Cameroun, Centrafrique, Congo, RDC, Guinée Equatoriale, Gabon et Rwanda.
Y ont également pris part, les Experts du Secrétariat général de la CEEAC, de la COMIFAC et de la BAD.
Les travaux ont été structurés autour de trois sessions : la cérémonie d’ouverture, les présentations et échanges, et la cérémonie de clôture.
Dr Pasteur Cosma WILUNGULA, Dg
Une modification a été opérée à la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, à la demande de la République Démocratique du Congo.
En effet, à dater du 1er juin 2020 les parties de la CITES sont priées à ne pas accepter les permis et certificats délivrés après cette date en provenant de la RDC ne contenant pas de QR CODE. Ce dernier est imprimé à l'extrême droite du timbre de sécurité situé à la case 13 de chaque permis et certificat.
Les Parties qui désirent vérifier rapidement l’authenticité et la validité des permis et certificats délivrés par l’ICCN, organe de gestion CITES de la République démocratique du Congo à partir de cette date, peuvent se rendre sur le site web de ce dernier : https://www.citesrdc.org et cliquer sur « PERMIT VERIFY », ensuite entrer le numéro du permis ou certificat CITES.
Vous pouvez télécharger la notification officielle de cette
modification avec ce bouton
.
Le Directeur-Coordinateur de l'Organe de Gestion CITES est joignable :
Après la décision de la levée des mesures sanitaires par Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur l’épidémie du Coronavirus COVID-19, le DG, M. Cosma Wilungula, a donné les instructions à tous les gestionnaires des aires protégées afin de rouvrir leurs portes aux visiteurs. Les mesures de distanciation restent toujours de rigueur, car l'épidémie n'a pas complètement disparu.
Le nombre de visiteurs est limité à 20 maximum pour le moment. Nous avons réalisé des tests aléatoires et aucun cas n'a été constaté.
L'artiste dessinateur Arnold Makumba nous a fait un hommage particulier. A travers ce beau dessin montrant André Bauma avec Ndeze, il honore tous les éco-gardes du pays pour leur sacrifice et leur abnégation dans la protection de nos espèces.
Le Directeur et chef de site du Parc National de Kahuzi-Biega (PNKB) s'était rendu dans le village Muyange, accompagné par une forte délégation composée d'une équipe de la société civile environnementale,de quelques membres de l'équipe de riposte pour la sensibilisation des peuples pygmées et de son chargé de communication, pour sensibiliser sur la covid19. En effet, Muyange est un village du territoire de Kabare, dans le Sud-Kivu, est très proche du PNKB. C'est aussi une localité des autochtones pygmées qui a été dirigé par le Seigneur de Guerre Jean-Marie Kasula. Ce dernier a occasionné plusieurs exactions en détruisant le parc. Il était aussi celui qui a organisé l'attaque des écogardes au bilan lourd. Treize Rangers ont été blessés, dont certains gravement, septembre en juillet 2019.
Apres l'arrestation du seigneur de guerre en janvier 2020, les relations entre le PNKB et le peuple pygmée de Muyange s'était détériorées. En effet, de l'aveu des paysans, certaines organisations non gouvernementales les influençaient et les poussaient à combattre l'ICCN et le PNKB au nom de la défense de "leurs terres". Depuis lors, le Directeur De-Dieu BY'AOMBE a entamé des pourparlers avec cette population. Aujourd'hui l'ennemi d'hier est devenu ami et allié d'aujourd'hui. La délégation a été accueilli, ce jeudi 18 juin 2020, comme des amis et partenaires solides par les pygmées de Muyange.
C'est la conservation de la nature qui Gagne !
Ce sont des espaces géographiques clairement définis, reconnus, consacrés et gérés par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services des écosystèmes et les valeurs culturelles qui leur sont associées ;
Un parc national est une catégorie d'aires protégées consistant en une vaste aire naturelle ou quasi naturelle mise en réserve pour protéger des processus écologiques de grande échelle, ainsi que les espèces et les caractéristiques des écosystèmes de la région, qui fournissent aussi une base pour des opportunités de visites de nature spirituelle, scientifique, éducative et récréative, dans le respect de l’environnement et de la culture des communautés locales
Une réserve naturelle intégrale est une catégorie d'aires protégées qui sont mises en réserve pour protéger la diversité biologique et aussi, éventuellement, des caractéristiques géologiques et/ou géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de conservation
Un jardin est un territoire aménagé par une institution publique, privée ou associative et qui a pour but de rassembler des collections documentées de végétaux vivants à des fins de conservation, de recherche scientifique, d'exposition, de tourisme ou d'enseignement
Un domaine de chasse est une catégorie d’aires protégées où les activités de chasse sont autorisées mais réglementées
Une réserve forestière est une forêt ou partie de la forêt classée conformément à la législation en vigueur dans le but de sauvegarder des faciès caractéristiques ou remarquables des peuplements d’essences indigènes et d’y assurer l’intégrité du sol et du milieu
Un jardin zoologique est un espace où sont entretenus et élevés en captivité des animaux d'espèces sauvages ou d'espèces domestiques exotiques à des fins de conservation, de recherche scientifique, d'exposition, de tourisme ou d'enseignement
Un monument naturel est une catégorie d'aires protégées qui sont mises en défens pour protéger un vestige naturel spécifique, qui peut être un élément topographique, une montagne ou une caverne sous-marine, une caractéristique géologique telle qu’une grotte ou même un élément vivant comme un îlot boisé ancien
Une réserve naturelle est une catégorie d'aires protégées qui sont mises en réserve pour protéger la diversité biologique et aussi, éventuellement, des caractéristiques géologiques et/ou géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de conservation
ICCN est en charge de la conservation et préservation de l’exceptionnel patrimoine naturel de la RD Congo.
ICCN a plus de 4 000 Gardes parcs déployés sur 13% d'un territoire large de 2 345 000 Km², ces gardes qui perdent leur vie tous les jours ont besoin d’être soutenu moralement et financièrement.
91% des revenus de ICCN proviennent des partenaires, donc VOUS.
Tout le monde, y compris les différentes couches sociales, devrait s'impliquer dans cette perspective afin de faciliter la tâche à l'ICCN.